Il s'agit, d'une part, de comparer à l'échelle nationale les résultats statistiques de l'EMUS et de celles du dernier recensement sénégalais et, d'autre part, d'examiner les variations de l'émigration au départ de Dakar depuis les années 1970. Les résultats obtenus tempèrent le discours sur l'intensification de l'émigration sénégalaise tout comme ils soulignent l'influence déterminante des spécificités « régionales » sur l'évolution des flux et la distribution des destinations.
Le recensement n'est pas qu'un acte administratif ou scientifique, mais un acte politique. L'histoire des catégories utilisées par les recensements américains renvoie à celle d'un pays dont l'identité est intimement liée à une interrogation continue sur la composition même de sa population. Retrace l'évolution des catégories utilisées pour compter et classer cette population de 1790 à 1940.
Données issues de cinq recensements successifs et en diversifiant les outils de mesure. Un passage en revue théorique explicite les liens entre l'intégration des immigrés et leur distribution dans l'espace. Les évolutions régulièrement décroissantes ne sont observées dans ce travail que pour les immigrés venus d'Espagne et d'Italie. Les immigrés venus d'Afrique ou de Turquie se caractérisent non seulement par des niveaux de ségrégation bien plus forts mais également par des évolutions plus contrastées, difficilement interprétables en termes d'assimilation spatiale
A partir de données des vagues de recensement de 2004 et 2005, les auteurs montrent que l'apport des étrangères au taux de fécondité national est modeste malgré une fécondité en hausse chez les nouveaux migrants.
Présentation des statistiques sur le chiffre d'immigrés en France : à la mi-2004, 4,9 millions d'immigrés résident en France métropolitaine, soit 8,1 pour cent
L'histoire de la famille Morris, faite de mélanges, d'unions entre Blancs et Noirs et d'obstacles considérable pour vivre une identité mixte dans une société en quête de pureté raciale...
Ce rapport évalue et commente les chiffres de 2001 relatifs : aux entrées d'étrangers en France selon le type d'immigration, permanente ou temporaire; aux acquisitions de la nationalité française selon les différentes procédures; aux sorties du territoire nationale. Un chapitre est consacré à l'analyse des résultats du recensement de 1999, tiré du sondage au quart. L'important appareil statistique qui complète ce rapport permet de situer les chiffres de l'année dans des séries longues et cohérentes.
A partir de l'étude des recensements, l'auteur analyse l'évolution de la présence africaine en France. La première partie est consacrée aux stocks de population ; elle présente les caractéristiques de la population africaine et d'origine africaine en France. La seconde partie s'attache aux flux migratoires : immigration permanente, temporaire, demandeurs d'asiles.
Le recensement de 1999 témoigne d'une présence étrangère en retrait. L'analyse des flux permet néanmoins de contester l'image d'une fermeture des frontières. L'immigration apparaît aujourd'hui à dominante africaine, familiale et féminine.
A partir de données de l'INSEE sur le recensement, l'InVS a réalisé une analyse sur les cas déclarés de Sida parmi les migrants domiciliés en France depuis 1978 jusqu'à fin juin 1998
A la suite d'un article paru dans Hommes et migrations, concernant les méthodes utilisées pour le recensement de la population française, plus particulièrement concernant l'origine des Français, c'est-à-dire leur nationalité antérieure.
A partir de la polémique entre Hervé le Bras et Michèle Tribalat, chercheurs à l'INED, concernant les statistiques sur les immigrés apparaissent les contradictions entre la position des chercheurs et les statistiques publiques dont le recensement et les risques de dérive politique qui peuvent en découler.